14 avril 2017 : Le Vendredi Saint
Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres : le jour de la mort du Seigneur, la vie s’arrête. C’est pour nous que Jésus meurt sur la Croix, pour nous sauver.
Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres : le jour de la mort du Seigneur, la vie s’arrête. C’est pour nous que Jésus meurt sur la Croix, pour nous sauver.
"La nuit même où il était livré, le Seigneur prit du pain." 1 Corinthiens, 11-23
Le Jeudi saint annonce la fin du Carême et l'entrée dans le mystère de Pâques.
La messe du soir, à laquelle tous les chrétiens sont invités, commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré. Jésus institue ce soir là l'eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement de son Corps et de son Sang.
Ce soir là, au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s'agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu'il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du Jeudi saint. Il signifie que nous devons tous être serviteurs des autres.
Le Jeudi saint annonce la fin du Carême et l'entrée dans le mystère de Pâques.
La messe du soir, à laquelle tous les chrétiens sont invités, commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples au seuil de la nuit où il devait être livré. Jésus institue ce soir là l'eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement de son Corps et de son Sang.
Ce soir là, au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s'agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu'il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du Jeudi saint. Il signifie que nous devons tous être serviteurs des autres.
Date et origine de la fête du dimanche des Rameaux
Origine des Rameaux Le dimanche des Rameaux est le dimanche qui précède les Pâques et qui débute la semaine sainte1. Il commémore l'entrée triomphale que fit Jésus à Jérusalem six jours avant la Pâques Juive, soit quatre jours avant son arrestation et le début de la passion du Christ. Elle a donc lieu vers la fin du carême et se veut une reconstitution d'un événement précis, dans le but de faire revivre au fidèle les temps forts des évangiles.
En effet, ceux-ci rapportent que lors de son arrivée à Jérusalem, le Christ fit son entrée assis sur un âne et que « La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d'autres coupèrent des branches d'arbres, et en jonchèrent la route. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! »2
Le terme de Rameaux vient du fait que traditionnellement, les fidèles utilisent des branches coupées aux arbres afin de les faire bénir lors de la cette fête. La nature de l'arbre utilisé dépend évidemment des régions du monde où cette fête est célébrée, la tradition évangélique parlant de branche de palmes, cet arbre étant particulièrement répandu à l'époque. Le déroulement de la procession va aussi varier selon les contextes locaux3.Celle-ci pouvant d'avérer plus ou moins longue, pouvant ainsi relier deux églises entre elles, ou bien débuter plus simplement à proximité de l'église où aura lieu la messe.
Une fois la procession terminée commence la « Messe de la passion »4, durant laquelle les rameaux seront bénis. À l'issue de la messe, les fidèles peuvent ramener les rameaux chez eux, et les conserver jusque l'année suivante afin de les utiliser pour le mercredi des Cendres.
On notera que le terme « Hosanna », qu'utilise la foule pour saluer l'entrée du Christ fait ici son apparition dans les évangiles. Il signifie en hébreux « Sauve-nous maintenant » ou « Sauve, nous t'en prions »5 et sera fréquemment utilisé dans la liturgie catholique, manifestant ainsi que la foi a pour finalité le salut des âmes. La fête des Rameaux inaugure donc la semaine sainte et la dernière semaine du carême. Elle constitue un des temps forts de la vie religieuse, car elle permet aux fidèles de revivre les derniers moments de la vie du Christ, de son entrée triomphale à Jérusalem jusqu'à la Crucifixion.
Bénédiction des rameaux
La procession des rameaux est rapportée tout d'abord par Ethérie6 vers la fin du 5e siècle comme un rite hiérosolymitain (de Jérusalem). En Occident, les rameaux étaient seulement tenus en main lors de la lecture de l'évangile, tandis qu'en Gaule, une bénédiction spéciale était donnée aux fidèles et non aux rameaux. La procession s'ajouta au fil du temps et les rameaux prirent une importance supplémentaire qui amena à leur sanctification par bénédiction sacerdotale7.
5ème semaine de Carême "Bonne Nouvelle de Jésus Christ Paroles/méditations/Prières"
Mort et résurrection de Lazare (Jn 11, 1-45)
Le choix que nous avons à faire, alors même qu’il est plus malaisé à fonder, apparaît comme décisif : c’est un choix de vie et de mort.
Un homme était tombé malade. C’était Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. (Marie est celle qui versa du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. Lazare, le malade, était son frère.) Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : «Seigneur, celui que tu aimes est malade.» En apprenant cela, Jésus dit :«Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié.»
AVEC JESUS TRIOMPHER
Par grâce, Lazare a des sœurs. Des sœurs qui envoient prévenir Jésus : «Seigneur, celui que tu aimes est malade» (11,3). Deux sœurs qui réagissent selon leurs tempéraments différents, lorsque survient sa mort : l’une, Marthe, courant à la rencontre de Jésus pour le supplier encore ; l’autre, Marie, demeurant «assise à la maison» (11,20), accablée par le chagrin. Deux femmes, deux chemins de foi. Et le plus touchant est ici la manière dont Jésus assume toutes ces attitudes devant la mort, sa façon d’accepter les retentissements de la mort dans la vie et le cœur des hommes et de les prendre sur lui. Il accueille la prière de Marthe et l’expression de sa foi encore imparfaite, pour l’éclairer et la fortifier. Il accueille les larmes de Marie, pour les accompagner et les purifier par sa propre douleur. Il accueille le silence et l’incapacité radicale où est réduit Lazare, en le délivrant des entraves multiples où se débat toute existence humaine.Il embrasse notre mort corporelle, pour que sa vie – une vie éternelle –nous soit redonnée.
Mais notre foi n’est pas un pari, fût-ce un pari contre l’absurde. Elle est une confiance. Confiance en cette voix puissante qui ouvre nos tombeaux. Confiance en cette voix qui sait se faire si tendre pour supplier : «Choisis donc la vie, pour que toi et tes fils viviez» (Deutéronome 30,19). Confiance en Celui qui n’a pas réveillé Lazare de loin, mais qui s’est fait Lazare, jusqu’en sa mort et sa mise au tombeau. Celui qui arrache notre foi à l’ombre et au néant, au prix même de sa vie. Celui qui se relève dans la lumière de Pâques, pour que désormais nous vivions de sa vie. «Moi je suis venu, nous redit Jésus, pour qu’on ait la vie, et qu’on l’ait en abondance» (Jean 10,10).
La messe chrismale
Pourquoi « Chrismale » ?La Messe Chrismale reçoit cette appellation parce que c’est au cours de cette célébration que le Saint Chrême est consacré. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.
Avec le Saint Chrême qui est l’objet d’une consécration spéciale, deux autres huiles sont bénites :
source: http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/paques-et-la-semaine-sainte/371362-la-messe-chrismale/
Avec le Saint Chrême qui est l’objet d’une consécration spéciale, deux autres huiles sont bénites :
- l’Huile des catéchumènes qui sert dans les célébrations préparatoires au baptême surtout pour les adultes ou les enfants déjà grands
- l’Huile des Malades qui sert dans la célébration du Sacrement des malades
source: http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/paques-et-la-semaine-sainte/371362-la-messe-chrismale/
Origine et célébration du Jeudi Saint
Le jeudi saint est le jeudi qui précède le dimanche de Pâques. Il commémore le dernier repas du Christ avec les apôtres, la Cène. Lors de ce repas, Jésus lava les pieds de ses disciples, bénit le pain et le vin pour la première fois, signifiant par là qu'il offrait son corps et son sang afin d'assurer le salut du monde, et annonça à ses disciples que l'un d'entre eux le trahirait. Cet épisode est fondamental dans la liturgie chrétienne, car il est le fondement de l'eucharistie (littéralement « Action de grâce » en grec) par laquelle les fidèles, aujourd'hui encore, répètent ces gestes en souvenir du Christ. L'acte par lequel ils reçoivent le pain de la main de l'évêque est appelé communément « communion ».
Origine du Vendredi Saint
Le Vendredi Saint est le vendredi qui précède Pâques. Ce jour est très important dans la tradition chrétienne, car il commémore la Passion, c'est-à-dire le supplice, la procession et la crucifixion du Christ. Il s'agit donc d'un jour de recueillement, et non de fête, pour les fidèles. Cet événement a toujours eu une place fondamentale dans la religion chrétienne, car il clôt l'aventure « humaine » de Jésus, avant sa résurrection. C'est donc un jour propre au christianisme et qui ne se fonde pas sur une fête issue d'une autre tradition.
Samedi saint
Le samedi saint est, pour les chrétiens, un jour de silence, d'attente et de recueillement. Ils méditent sur les souffrances de Jésus Christ, sa mort et sa mise au tombeau. La célébration de la Résurrection commence le samedi soir lors de la veillée pascale.
La Résurrection de Jésus dimanche de paques
Joyeuses Pâques !
Jésus Christ est ressuscité !
L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres !
Au matin de Pâques, avertis par les femmes, Pierre et Jean coururent au tombeau et le trouvèrent ouvert et vide. Alors, ils s’approchèrent et s’“inclinèrent” pour entrer dans le tombeau. Pour entrer dans le mystère, il faut “s’incliner”, s’abaisser. Seul celui qui s’abaisse comprend la glorification de Jésus et peut le suivre sur sa route.
Jésus Christ est ressuscité !
L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres !
Au matin de Pâques, avertis par les femmes, Pierre et Jean coururent au tombeau et le trouvèrent ouvert et vide. Alors, ils s’approchèrent et s’“inclinèrent” pour entrer dans le tombeau. Pour entrer dans le mystère, il faut “s’incliner”, s’abaisser. Seul celui qui s’abaisse comprend la glorification de Jésus et peut le suivre sur sa route.